Curieux et autodidacte, Iñaki Larrea est passionné de nature et de montagne. À travers la photographie de paysage, il essaie de montrer la beauté de notre environnement naturel, saisissant les endroits les plus vierges. Il a eu la chance d’être primé grâce à quelques-unes de ses photos lors de divers concours et festivals, dont certains internationaux : Montphoto, Premios Félix Rodríguez de la Fuente, Namur, Photonikon, Pixall Natural, Montaña Peñalara… Iñaki a animé des conférences un peu partout en Espagne (Semana de la aventura en Pamplona, Congreso bienal AFONIB en Mallorca, congreso nacional AEFONA en Antequera, Asociación Argizpi en Beasain, Festival Pallantia Photo en Palencia…) pour donner à connaître sa méthode et son expérience de la montagne. Il a été publié dans plusieurs médias, comme le magazine Pyrénées Magazine, le bulletin culturel du groupe Noticias, le magazine annuel d’AEFONA, le livre du Réseau Nature 2000, ou encore dans des magazines de photographie online.
Par ailleurs, Iñaki a réalisé plusieurs projets personnels :
Yo, árbol (Moi, arbre), une exposition qui met en lumière des arbres solitaires, métaphore naturelle de la condition humaine.
L’humain dans la montagne, une œuvre plus complète, enrichie d’un petit livre financé par une campagne de Verkami et d’une exposition de 20 photographies. Cette dernière est une exposition montrant des personnes en montagne, invitant à vivre ces mêmes grandes expériences vitales en milieu alpin. Tiré à 200 exemplaires, le livre épuisé, l’exposition a tourné sur plusieurs salles à Pampelune, a été affichée au festival Montphoto 2018, au festival Pallantia Photo 2019, dans le centre culturel de Larrainzar 2019 et de façon itinérante dans toutes les maisons du Parc national des Pyrénées en 2017.
Actuellement, Iñaki travaille sur son deuxième livre Hijas del hielo ("Filles de glace"), une œuvre plus engagée et exigeante, dans laquelle il veut montrer son amour pour la faune pyrénéenne et sa relation avec le milieu, au plus dur de l’hiver, essayant de réveiller la sensibilité du spectateur.
Son expo sur notre festival : "Filles de glace"
"Dans ce monde aseptisé, il existe un besoin croissant d’éveiller à nouveau la sensibilité et l’empathie, de provoquer une étincelle d’amour pour la nature qui nous entoure et dont nous vivons si éloignés.
Il y a des êtres qui possèdent cette vertu, et l’isard (Rupicapra pyrenaica) est l’un d’entre eux. L’idiosyncrasie de ce bovidé si particulier invite nos esprits étriqués au rêve. En l’observant, on est comblés de vie, de fascination pour son milieu naturel et du désir d’un passé lointain où l’on était en contact avec la nature.
Avec ce projet photographique, j’essaie de raconter la vie de l’isard au cœur de plus dures journées hivernales dans les Pyrénées et d’éveiller l’imagination et la sensibilité du spectateur.
Le projet Hijas del hielo ("Filles de glace") n’est pas une manuel d’éthologie, mais un chant d’amour aux animaux et aux montagnes qui suscitera l’admiration de celui qui l’écoutera. J'ai passé des centaines d'heures à observer et à photographier afin de capturer certains des grands moments de la nature dans des conditions climatiques extrêmes."
Le (bon) mot du photographe
« Le projet Hijas del hielo ("Filles de glace") n’est pas une manuel d’éthologie, mais un chant d’amour aux animaux et aux montagnes qui suscitera l’admiration de celui qui l’écoutera ».